Cellectis remporte une procédure de contestation en Europe concernant un brevet couvrant une méthode d’édition du génome utilisant CRISPR-Cas9 dans les cellules T
Publié le 20 novembre 2019 à New York (NY), États-Unis
Le brevet européen EP3004337, qui a été maintenu par l'OEB au terme d’un réexamen, couvre une méthode de préparation des cellules T utilisant la technologie CRISPR-Cas9 guidée par ARN
Le 20 novembre 2019 – New York (N.Y.) – Cellectis (Euronext Growth : ALCLS ; Nasdaq : CLLS), société biopharmaceutique de stade clinique spécialisée dans le développement d'immunothérapies fondées sur des cellules CAR-T allogéniques ingénierées (UCART), a annoncé que le brevet européen EP3004337, qui revendique une méthode de préparation des cellules T utilisant le système CRISPR-Cas9 en vue d’applications en immunothérapie, qui avait initialement été accordé à Cellectis le 2 août 2017, a été confirmé par l'Office Européen des Brevets (OEB) à la suite d'une procédure d'opposition initiée en mai 2018.
Le brevet européen EP3004337 revendique un procédé de modification génétique des cellules T par introduction et/ou expression dans ces cellules d’une endonucléase guidée par ARN et d’un ARN guide spécifique qui dirige une endonucléase vers au moins un locus ciblé dans le génome de la cellule T où l’endonucléase est exprimée à partir d'ARN messager transfecté et l'ARN guide est exprimé dans les cellules par transcription d'un vecteur d’ADN. Le brevet couvre également la phase d'expansion in vitro des cellules modifiées.
Les auteurs de ce brevet sont André Choulika, Président-directeur général de Cellectis, Philippe Duchateau, Directeur scientifique de Cellectis et Laurent Poirot, Vice-président du département d’immunologie de Cellectis.
À ce jour, le brevet tel que confirmé a une durée de validité qui s’étend jusqu’en 2034.